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Ecriture-slam

L'atelier du 6 mars de 16h à 18h autour du corps a eu lieu dans le parc de la roseraie.

Alice a proposé un atelier d'écriture ludique sur le thème du corps. Elle s'appuie sur des jeux d'écriture pour explorer ce compagnon d'une vie : corps arbre, corps zèbre ou corps yoyo.
Cet atelier d'écriture invite a se questionner sur la place de nos corps dans l'espace, sur les regards que l'on pose sur lui.
Un moment de partage et de convivialité.

 

Voici quelque exemples de ce qui a été fait:

 

Elodie  
J’ai rencontré un corps…
J’ai rencontré un corps/honte.
Avec ses idées reçues,
quand mon côté bestial remonte,
je me prends un coup de massue!
Je l’explore avec douceur,
mais il me traite de menteur…
Un jour pesant comme l’enclume,
un autre plus léger qu’une plume,
avec lui pas de chatouilles,
il faut que je me débrouille!
 

Vanessa

J'ai rencontré un corps "papillon".
Et là Ce jour là Mon âme d'enfant se réveilla.
Je tendis tout a coup ma main.
Et là Le papillon se posa sur ma main.
Quel bonheur
Plein de chaleur
De voir ce magnifique papillon
se poser et rester un moment
Rien qu'un instant
Magnificience
Plein d'élégance.

J'ai rencontré un corp " Noirceur".
Ça m'a fait peur
Perdu dans l'ombre
Où est la lumière
Bloquer dans cette abime.
Chose futile
Aussi puéril
Perdu sur son île.

 

Claudie

J'ai rencontré un cœur fêlé
Que j'aimerais bien réparer.
Il a tendu ses bras vers moi
Et je l'enlace avec émoi 
Et je l'embrasse avec passion
Puis je l'emmène dans ma maison.
Il me regarde, il me supplie,
Il me dit que je suis jolie.
Dans un cocon je l'ai gardé 
Et chaque jour je viens l'aimer.
Il s'est gonflé de mes pensées,
Il s'approprie ma volupté.

El Si

Que l'écriture est belle,
si essentielle dans ce monde qui part
De corps malmenés en esprits étriqués, le songe prie
Voulant une place au printemps des poètes
Là où les insignifiants font loi, là où les cultures se pétrissent
Tous ensemble à égayer nos artifices de bonté
Que le sel, l'orge, l'amer et la douceur se combinent
En une florescence d'humanité
Coulons-nous dans nos tiges d'émerveillés